SIDÉRURGIE
Responsable : Mr VERGERIO Patrick
USINOR
PACKAGING
JANVIER
2000 : CREATION DE L’UNITE OPERATIONNELLE USINOR PACKAGING.
Ø
4 SITES SUR LE TERRITOIRE FRANÇAIS
DONT 3 SITES DE PRODUCTION : 2120 salariés
- BASSE INDRE : spécialités : fonds de boîtes, couvercles à ouverture facile et boîtes embouties
- FLORANGE : spécialités : Appertisé, corps de boîtes, barquettes et capsules
- MARDYCK : spécialités : boîtes boissons
-
LA DEFENSE : marketing : siège social
Ø
1 SITE SUR LE TERRITOIRE BELGE : 500 salariés
-
LIEGE : spécialités : aérosols, alimentaire non
conserve, emballage industriel.
POUR
LE MARCHE DE L’EMBALLAGE METALLIQUE, USINOR PACKAGING,
LEADER EUROPEEN ET NUMERO 2 MONDIAL PRODUIT 850 MILLIONS DE M2 D’ACIER,
SOIT PLUS DE 1 400 000 TONNES, DESTINEES A LA FABRICATION DES BOITES
ALIMENTAIRES, BOITES BOISSON, EMBALLAGES INDUSTRIELS, AEROSOLS ET BOUCHAGE.
ATTENTION
A PARTIR DE CET ACIER, 20 MILLIARDS D’EMBALLAGE SONT FABRIQUES !
L’ACIER,
LE MATERIAU LE PLUS RECYCLE AU MONDE ! TOUTES LES 30 SECONDES 400 TONNES
D’ACIER SONT RECYCLEES DANS LE MONDE.
Depuis 97 et 98, on assiste à une nouvelle donne, on peut parler de guerre économique, la recherche du moindre coût, bien que tout au long de son histoire la Sidérurgie a connu des périodes alternées de dépression et de prospérité. Dans ce contexte, l’industrie des Aciers pour Emballage apparaissait comme relativement » protégée. »
99 année difficile, les causes : des importations massives avec un mouvement de déstockage, clients fragilisés par leurs propres clients, la distribution et les marques. S’ajoute alors une pression concurrentielle de grande ampleur : aluminium, PET (plastique).
Survient
la baisse des prix, contexte difficile lors de la création d’USINOR
PACKAGING.
JANVIER 2001 : LA DIRECTION INDUSTRIELLE DECIDE DU PLAN UP FIRST – AVEC L’ANNONCE D’UN PLAN SOCIAL !
ANNONCE
DE 350 SUPPRESSIONS D’EMPLOIS, REPARTIES SUR LES 4 SITES Français
Plan social présenté au Comité Central d’Entreprise en janvier 2001.
De nombreux mouvements sociaux s’ouvrent sur les sites … S’ensuit l’ouverture de négociation.
Après plusieurs réunions, le 31 janvier 2001, un accord relatif à une gestion prévisionnelle spécifique des emplois se substitue au projet de licenciements économiques.
Cet
Accord a été signé par les organisations syndicales CFE/CGC, FO et CFTC.
Il permet de sortir du contexte : plan social pour construire un dispositif d’accompagnement des salariés VOLONTAIRES pour les mesures de réduction de temps de travail (TPCI, TPAC) des préretraites progressives, des mutations internes et externes.
Ce dispositif a été rendu possible grâce à l’Accord CAP 2010 signé en f i n 1999.
Une
commission de suivi est crée au sein de chaque site concerné
afin de suivre et de contrôler
la mise en œuvre du dispositif de gestion prévisionnelle des emplois.
Ce dispositif accompagne socialement le Projet UP FIRST.
Le Projet UP FIRST est de faire progresser de façon durable et significative notre RCE (rentabilité des capitaux engagés).
Il
devrait nous permettre d’accélérer les
progrès durant les trois ans à venir.
Rédacteurs : MG CANIVEZ Déléguée Syndicale Centrale d’USINOR PACKAGING
(assistée de Messieurs GODEBILLE, LIMONGI, SUCCI et VASSEUR)
UNION POUR FORGER ?
"ARBED,
son partenaire ACERALIA et USINOR ont décidé de rapprocher leurs métiers,
leurs activités et leurs équipes en vue de créer ensemble un nouveau Groupe
Sidérurgique Européen capable d'améliorer en permanence les caractéristiques
de son offre et d'accompagner leurs principaux clients partout dans le
monde".
Les
trois groupes ont l'intention de Créer au travers de leur rapprochement, le
premier groupe sidérurgique mondial !
ü
PLUS DE
110.000 EMPLOYES SUR 4 CONTINENTS
ü
46 MT
D’ACIER BRUT (2000)
ü
REDUCTIONS
ANNUELLES DE COUTS
ü
ECONOMIE
D’INVESTISSEMENT PAR RAPPORT AUX GROUPES SEPARES
·
Première
présentation du nouveau contexte le dimanche 18 février 2001 au secrétariat
du Comité de Groupe
dès que les décisions des industriels ont été arrêtées.
·
Deuxième
réunion extraordinaire du Comité de Croupe Européen le vendredi 23 février,
les organisations syndicales présentes ont élaboré une déclaration commune
(voir en annexe)
L’absence
d’informations précises du PDG d'USINOR laisse les salariés et leurs
organisations syndicales sans l'expectative.
Quelques
exemples,
Ø
Concentration
d’ici 2006/2007
du développement de la filière fonte sur les sites portuaires plus économique
et plus pratique par
la facilité d’accès.
Ø
Sans pour
autant condamner les sites continentaux.
Ø
Aucun détail
sur le nombre d'emplois concernés pour les sites éventuellement restructurés..
trop tôt.. décisions progressives…
Ø
Les
mesures prise le seront dans le respect des accords sociaux tels CAP 2010 qui
sera respecté dans son esprit..
Ø
En
France, l’état
de la pyramide
des âges facilitera les problèmes d’effectif Car il y aura beaucoup de départs
à la retraite normale de l’ordre de
500 à 700 par an jusqu'en 2003
1000 en 2003
2000 par an au delà de 2003 donc non compensés intégralement.
Ø
Moins
d'embauches (mobilité géographique)
Ø
Personnes
ne restera sur le bord du chemin (engagement de M.Francis MER)
NE
DOIT-ON PAS SACRALISER
LA "TRANSPARENCE" DANS TOUS LES DOMAINES ?
Monsieur
le Président
Directeur Général, attention : la prospérité est fondée sur la confiance !
·
Nous
devons être à la source de l'information : pour en vérifier la véracité
ou la pertinence
·
Apportez-nous
des éclaircissements quant au report des investissements que le Groupe
envisage sur le sol français, allant vers un moindre recours à l’embauche.
·
L’absence
d information est la porte ouverte à toutes les suppositions exploitables et
exploitées.
·
Force
est de constater que les salariés sont les derniers maillons de la chaîne et
la réalité fait peur, il faut savoir l'affronter, pour cela, la source
d'information doit arriver jusqu’au dernier maillon.
Ne laissons exploiter cette situation, il est Impératif
que les salariés trouvent leur "compte".
Ø
LE PASSE
SUPPOSE UNE AUTRE APPROCHE…
Ø
IL NE
FAUT PAS TROMPER LES SALARIES.
COMITE DE GROUPE EUROPEEN
SEANCE EXTRAORDINAIRE DU 23 FEVRIER
2001
DECLARATION COMMUNE DES 5 ORGANISATIONS
SYNDICALES SUITE A L'ANNONCE DE LA FUSION USINOR - ARBED - ACERALIA
Monsieur le Président,
1.
Au cours de notre dernière
séance du Comité
de Groupe du 15 décembre 2000, dans notre déclaration commune, nous avons
posé les questions pertinentes:
2.
"USINOR a pris une dimension nouvelle en Europe et
dans le Monde, en particulier avec l'apport de Cockerill Sambre et de
ses filiales. Nous sommes Persuadés que les mouvements de concertation et
d'acquisition sous diverses formes ne sont pas terminés. Le maintien
de l’activité
sidérurgique de Thyssen Krupp est une nouvelle donne pourtant le statu quo est inimaginable. A l’échelle
mondiale comme continentale, quelles sont les intentions du groupe ?
quels sont les partenaires potentiels ? quelle forme peut prendre cette
nouvelle distribution des cartes et à quelles échéances paraît-elle nécessaire
pour vous ?"
3.
Vos réponses ont été laconiques usant de formules générales et
excluant toute indication sur la portée et Sur l'échéance de l'opération
que vous étiez en train de préparer.
4.
Dans ces conditions. quand pouvons-nous vous croire ? Les considérations
stratégiques ne vous contraignent-elles pas trop souvent au silence, pour ne
pas dire à des réponses dilatoires ? Cette situation instaure un climat
de défiance qui ne peut que nuire durablement la qualité du dialogue social
franc que nous souhaitons.
5.
La fusion engagée répond à des considérations stratégiques et
Industrielles, mais surtout financières. Bien, accueillie par les milieux
boursiers, elle suscite une vive inquiétude dans les sites de toutes les sociétés
concernées.
6.
Vous affichez des
objectifs économies
relativement précis. A quoi correspondent en terme de fermetures d'installations, de pertes d'emplois,
de baisse de la masse salariale, ces chiffres ? Vos déclarations
ont déclenché des réactions en chaîne qui ont amené à ce que la presse
elle-même surenchérisse. Nous considérons Que vous êtes responsable par
vos déclarations inquiétantes du climat qui s'est ainsi dégradé partout.
7.
Nous vous demandons de nous dire la vérité des chiffres et des faits.
Nous vous demandons de nous communiquer l’intégralité de l'étude menée
par le cabinet Mac Kinsey. Comment allez-vous faire pour respecter les
engagements que vous avez pris dans divers pays
8. Nous exigeons dès lors que vous nous disiez dans le détail la vérité sur votre stratégie et ses conséquences sociales tant pour les travailleurs que pour les bassins d'emplois concernes
9.
Nous nous opposons par avance à toute décision de suppressions
d'emplois ou de fermetures de sites qui pourraient intervenir afin d'atteindre
les objectifs économiques que vous avez décidé unilatéralement
10.
Dès à présent le premier effet des annonces rendues publiques par la fusion
sera notre présence
aux côtés de travailleurs de Charleroi au cours de leur manifestation du
vendredi 2 mars
Patrick
VERGERIO
NOUVELLES DE LA SIDÉRURGIE
Les Métallos et les Sidérurgistes ont pu prendre connaissance du premier article de la nouvelle équipe qui tente de vous présenter les installations métallurgiques régionales, au fur et à mesure de la parution du Métallo.
Elle se propose aussi de vous informer sur la vie de la profession, en général. Nous attendons des remontées de nos représentants régionaux (notamment la région du Nord) visant une présentation géographique élargie.
Dans cette optique, l'équipe serait enchantée de connaître l'appréciation du lecteur sur son contenu pour apporter les correctifs et des précisions qu'ils souhaiteraient nécessaires. Merci de nous écrire.
FAISONS NOUS CONNAÎTRE
Il nous a paru intéressant de vous présenter la Société ETILAM, créée en 1995, devenue filiale du Groupe USINOR, qui se compose de quatre établissements : Thionville (57), Solesmes (59), Saint Dizier (52) et Gray (70) pour un effectif global de 400 personnes.
Production annuelle : 100000 tonnes.
Principaux clients : SOLLAC (pour l'automobile et l'électroménager), AGFA et KODAK.
Types de produits : tôles électrozinguées, cuivrées et nickelées, etc...
L'établissement de Thionville nous concerne plus particulièrement. De société indépendante à l'origine sous l'appellation L.F.T puis SNLFT (Laminoirs à Froid de Thionville et filiale Sollac) il intègre ETILAM dès la création de la société.
Effectif actuel : 179 personnes.
Représentativité de la CFTC dans l'établissement:
Après quelques années de "vaches maigres", la CFTC a pris le taureau par les cornes dans s'affoler et a redressé la barre. Voyons plutôt : les dernières élections professionnelles ont donné le résultat suivant:
DSC : Moreno VAGLI
RS au CCE : André LA CANDIA MASCIA
Titulaire au CE et au CCE : Germain MARIANACCI
Suppléants au CE : Michel ROHR et Moreno VAGLI
DP (collège TAM) Titulaires : Germain MARIANACCI et Moreno VAGLI
DP (collège TAM) Suppléant : Michel ROHR
DP (collège Employé) Titulaire : Christian BOUCHET
Quand on sait (la CFTC dans son ensemble ne pourra être d'accord avec nos propos suivants) le peu de place réservée à notre Organisation dans les médias, il faut reconnaître et apprécier le travail de l'équipe en place et principalement le TRAVAIL et la PRESENCE de Moreno VAGLI (DSC de la Société) sur le terrain.
Il est évident que la CFTC gène aux entournures, notamment les Organisations qui se déclarent et se veulent à elles seules majoritaires, et expressément comme interlocuteurs privilégiés auprès des Directions.
A croire que ces Organisations détiendraient, à elles seules, la science infuse dans une approche de négociation.
Mais nous savons à la CFTC que la qualité d'une équipe ne s'apprécie par les méandres d'une quantité. Et comme approche syndicale, nous sommes en droit de nous interroger que le rôle de ces Organisations et la mission dévolue à leurs mandats et à leurs représentants.
Mais l'avenir nous donnera, comme toujours, raison et l'hégémonie à fleur de peau des uns n'a pas sa place en démocratie.
A la CFTC, nous ne sommes pas virtuels...
Les conventions collectives de la sidérurgie sont dénoncées.
A l'heure où nous écrivons, les sidérurgistes savent que le GESIM (Groupement des Entreprises Sidérurgistes et Minières) - branche de l'UIMM - a dénoncé début octobre les 3 conventions collectives de la sidérurgie (Nord - Moselle et Meurthe et Moselle). En ce qui concerne la Moselle, 44 avenants et 5 accords interfèrent dans la Convention.
Un peu d'histoire :
- les premières conventions trouvent leur origine en 1954. Elles ont été négociées territorialement (Nord et Est de la France). Pour l'Est de la France, ASSIMILOR (Association Sidérurgiste et Minière de Lorraine) était notre unique interlocuteur patronal avant que la sidérurgie ne soit " nationalisée" en 1981. La création du GESIM s'est substituée à cette Association patronale devant la décision des Pouvoirs Publics en place et sur l'insistance d'organisations proches du Pouvoir, à l'époque.
- le GESIM gère depuis, dans son champ d'application, les 3 Conventions de la Sidérurgie Française en intégrant USINOR, SACILOR et SOLLAC (aujourd'hui comprises dans un champ d'application unique intégrant ces trois Sociétés au sein du Groupe USINOR), ainsi que des Sociétés Métallurgiques et Sidérurgiques dites indépendantes.
Qu'en est-il aujourd'hui ?
La législation ayant fortement évolué depuis en matière de Temps de Travail et de Conditions de Travail, il devenait opportun de revoir et de toiletter certains articles des Conventions devenus obsolètes.
Même si des Avenants ont contribué en fonction de l'évolution de la législation à les réactualiser.
Retenez qu'une première tentative de renégociation n'a pas abouti durant les années 70/80.
L'actuel "toilettage" aurait pu se faire, à notre sens, sans dénonciation. Le GESIM en a décidé autrement en mettant TOUS les signataires devant le fait accompli. Ceci expliquant peut-être cela et sa prise de position actuelle serait due à l'échec des discussions antérieures ?
Il reste donc 15 mois (3 mois de préavis + 12 mois de négociation) aux parties pour s'entendre ou non sur une ou plusieurs nouvelles Conventions.
Rappelons au passage l'attitude bloquée de nos dirigeants dès 1986 refusant une Convention Sidérurgique unique à l'instant où USINOR/SACILOR représentait plus de 80% au sein du GESIM !
Il est évident que sans Couverture Collective la qualité de vie de chaque salarié risque d'être perturbée si les derniers acquis devaient passer à la trappe, le GESIM refusant de nouvelles propositions émanant des parties négociatrices.
Mais, et même en cas d'échec définitif, les salariés pourront - à titre personnel - faire valoir leurs acquis en référence à leur dernière Convention Collective d'appartenance. C'est une disposition qui leur est offerte.
VASTE CHANTIER EN PERSPECTIVE
Pour la CFTC, il ne s'agit pas de faite table rase du passé, encore moins de renvoyer aux calendes grecques un dispositif de couverture obligatoirement plus favorable que la loi et qui a rempli son office. Dans un monde qui bouge sans arrêt, confrontés à une mondialisation exacerbée, les salariés subissent. Ils ont besoin de se reconnaître et revendiquent un socle de couverture allant au-delà d'un minimum légal.
Les Conventions Collectives doivent continuer à les prémunir face à une offensive d'un "néolibéralisme" qui utilise (ou voudrait utiliser) un mode de gestion ouvert à tous les excès, voire à tous les abus, allant dans le sens d'une déconstruction accélérée des grands compromis sociaux (formules anti-sociales d'un capitalisme du XIXème siècle) l'expectative et attendrons les premières rencontres pour nous forger une opinion quant aux intentions du GESIM. Une première lecture du nouveau projet ne contient plus certaines dispositions antérieures les plus favorables pour les salariés. Allez savoir pourquoi ! Déjà, pour ce qui concerne la Convention de Moselle, le droit local n'apparaît plus clairement. (A la parution de ce METALLO, deux réunions de négociations - au minimum - se seront déroulées).
Retenons déjà que les dernières positions du MEDEF prises dans d'autres domaines (accord UNEDIC) nous interpellent et ne nous laisseraient aucune marge dans cette négociation future?...
Pour la CFTC, il s'agit de faire primer l'intérêt général sur toute autre considération.
FAISONS NOUS RESPECTER
Quelques nouvelles des Mines de fer de Lorraine
les Mines de fer de Lorraine sont fermées depuis quelques années. Plusieurs habitations construites au-dessus des galeries d'extraction se lézardent et les habitants subissent les conséquences prévisibles des arrêts de production : affaissements de terrain suite à la remontée des eaux d'exhaure et à l'ennoyage des galeries souterraines en cours.
Ce problème a été soulevé par la CFTC dans les plus hautes instances et à tous les niveaux lorsque les Mines étaient encore en exploitation et ainsi anticiper sur les inévitables mesures à prendre. Il aura fallu attendre que le puits se ferme pour commencer à prendre un début de décision, la catastrophe prévisible s'étant produite.
bon nombre d'habitants ont du déménager. Certaines maisons ont du être rasées. Et les indemnités perçues ne sont pas à la hauteur des espérances d'une population déplacée.
D'après la presse régionale, Lormines contesterait les décisions préfectorales prises à l'égard des sinistrés.
Problème qui trouvera peut-être une solution, un jour...? Après la Ste Catherine, nous voulons croire qu'une plantation d'un "arbre des causes" prendra racine et fleurira au printemps ! Entre les responsabilités mal définies des uns et des autres : Lormines, Pouvoirs Publics et Assurance immobilière..., il faudra bien s'en sortir pour que les sinistrés retrouvent simplement et définitivement leur dû.
A la CFTC, nous savons qu'un vieil arbre déplacé prend difficilement racine. C'est le cas, puisque la majorité de la population sinistrée est en âge de retraite.
Le lecteur aura bien compris qu'il ne s'agit pas uniquement d'une question de responsabilités, mais de "gros sous".
Les associations de sinistrés ont décidé de se fédérer dès janvier 2001.
Problème récurrent lorsque les Mines de charbon de Lorraine cesseront leur exploitation prévue en 2005 et peut-être avant !
Indication pour les historiens :
Retenez qu'à l'origine il y avait 57 mines en exploitation (fer et Charbon) en Lorraine exploitées par la France et le Luxembourg, pour les Mines de fer.
Patrick VERGERIO
Responsable Fédéral de la Sidérurgie